En Suisse, la prévoyance repose sur un système en trois piliers, chacun jouant un rôle essentiel dans la sécurité financière des individus:
Il faut être réaliste : remplacer sa voiture tous les trois ans coûte cher. Construire une maison exige en général 20% de fonds propres. Et permettre à un enfant d’accéder à la maturité fédérale nécessite un investissement de SFrs. 40’000.- en moyenne.
L’analyse de prévoyance est effectuée sur la base de vos données personnelles et en tenant compte de votre situation actuelle et vos projets d’avenir. Des changements fondamentaux de votre situation personnelle (mariage, enfants etc.) devraient entraîner une nouvelle appréciation. Le but de cette analyse est de saisir et coordonner les prestations d’assurance existantes des différents piliers de prévoyance ( AVS/AI, LPP, LAA etc.). Les déficits en matière de prévoyance ou sur les assurances en découlant dans le domaine de la vieillesse, de l’invalidité ou du décès peuvent être démontrés clairement au moyen de cette analyse.
En planifiant habilement votre prévoyance, vous vous assurez que le niveau de vie auquel vous aspirez pour votre retraite devienne une réalité. Suivant votre situation personnelle et familiale, vous prenez des mesures appropriées contre les risques, l’incapacité de travail et le décès. Ceci constitue votre solution optimale de prévoyance.
En vertu du mandat inscrit dans la Constitution, le premier pilier de notre prévoyance, l’assurance vieillesse et survivants (AVS) ainsi que l’assurance invalidité (AI) doivent assurer le minimum vital.
Si les prestations de l’AVS/AI ne suffisent pas, des prestations complémentaires sont versées. En outre, il est possible de prétendre à des allocations pour impotent en cas d’atteintes graves à la santé.
L’AVS/AI constitue une assurance publique générale. Elle assure toute personne vivant en Suisse ou y travaillant ainsi que les ressortissants suisses qui travaillent à l’étranger pour le compte d’un employeur suisse.
Les femmes et les hommes qui exercent une activité lucrative en Suisse, donc également les frontaliers et les travailleurs étrangers; les personnes qui sont domiciliées en Suisse, donc également les enfants et les personnes n’exerçant pas d’activité lucrative telles que les étudiants, les rentiers, les personnes s’occupant du ménage.
L’assurance obligatoire ne fait pas de distinction entre le caractère dépendant ou indépendant de l’activité lucrative. Une personne exerçant une activité lucrative est donc assurée à l’AVS, quelle que soit la nature de cette activité, dépendante ou indépendante.
Les personnes de nationalité suisse résidant à l’étranger peuvent s’assurer à l’AVS à titre facultatif. Ce droit est également accordé aux étrangers travaillant à l’étranger pour un employeur suisse et qui ont déjà été affiliés à l’AVS pendant cinq ans au moins.
Toutes les personnes exerçant une activité lucrative doivent payer des cotisations à l’AVS
Une exception: les jeunes exerçant une activité lucrative ne paient pas de cotisations jusqu’à la fin de l’année civile au cours de laquelle ils atteignent l’âge de 17 ans. Ainsi, la personne qui a 17 ans le 17 août 2000 paiera des cotisations à l’AVS dès le 1er janvier 2001. Les jeunes de la famille qui travaillent dans l’entreprise familiale et qui ne touchent pas de salaire en espèces ne paient de cotisation à l’AVS qu’à partir du 1er janvier de l’année suivant celle pendant laquelle ils ont atteint l’âge de 20 ans.
L’obligation de payer des cotisations prend fin dès que la personne assurée atteint l’âge ordinaire de la retraite et qu’elle cesse d’exercer une activité lucrative. Pour les hommes, l’âge ordinaire de la retraite est fixé à 65 ans; pour les femmes à 64 ans.
Toute personne qui travaille après avoir atteint l’âge de la retraite doit continuer à payer les cotisations à l’AVS/AI/APG. Cependant, aucune cotisation ne doit être payée si son revenu annuel ne dépasse pas 16800 francs (ou 1400 francs par mois).
Les personnes n’exerçant aucune activité lucrative doivent payer des cotisations dès le 1er janvier de l’année suivant celle où elles ont atteint l’âge de 20 ans. Cette obligation dure jusqu’à la fin du mois pendant lequel elles ont atteint l’âge donnant droit à une rente. Les personnes au bénéfice d’une rente d’invalidité de l’AVS doivent également payer des cotisations à l’AVS.
Comme l’assurance-vieillesse et survivants (AVS) et l’assurance-maladie (AM), l’assurance-invalidité (AI) est une assurance obligatoire s’étendant à tout le territoire suisse. Elle vise à garantir les moyens d’existence aux personnes assurées devenues invalides, que ce soit par des prestations en nature (mesures de réadaptation) ou par des prestations en espèces (rentes ou allocations).
Avec l’AVS et les prestations complémentaires (PC), l’AI forme le premier des trois piliers du système suisse des assurances sociales, les deux autres étant la prévoyance professionnelle (caisse de retraite ou deuxième pilier) et la prévoyance personnelle (troisième pilier). Ce système d’assurances sociales est complété par l’aide sociale aussi connue sous la désignation d’assistance, qui constitue le dernier maillon de la chaîne de protection sociale publique.
Comme en matière d’AVS et de prestations complémentaires, un droit aux prestations de l’AI existe lorsque les conditions fixées précisément dans la loi sont remplies.
L’assurance-invalidité suisse existe depuis 1960. Son origine remonte même à 1925 déjà, lorsque le peuple suisse approuvait en votation populaire l’article constitutionnel visant à créer une assurance-vieillesse et une assurance-invalidité.
Toutes les personnes assurées qui habitent ou travaillent en Suisse
Sont obligatoirement assurées auprès de l’AI:
Peuvent s’assurer à titre facultatif,
La loi fédérale sur l’assurance-invalidité définit l’invalidité comme une «diminution de la capacité de gain ou d’accomplir les tâches habituelles telles que les travaux ménagers, résultant d’une atteinte à la santé physique, psychique ou mentale».
Cette incapacité doit être permanente ou de longue durée (au moins un an). Il importe peu que l’atteinte à la santé provienne d’une infirmité congénitale, d’une maladie ou d’un accident.
Les conditions d’assurance sont réunies lorsque:
Les prestations ne sont accordées que sur demande formelle.
Pour obtenir des prestations de l’AI, les personnes assurées doivent s’annoncer auprès de l’Office de l’assurance-invalidité (Office AI) de leur canton de domicile. La formule nécessaire peut être imprimée directement ou obtenue auprès des Offices AI, des caisses de compensation ou des agences AVS. La demande doit être déposée le plus tôt possible, c’est-à-dire dès le moment où l’on peut prévoir une invalidité de longue durée. Il convient de ne pas différer le dépôt de la demande jusqu’au moment où les prestations de l’assurance-maladie ou de l’assurance-accidents sont épuisées, car l’AI ne peut verser rétroactivement des prestations que pour une année au plus à compter de la date de la demande.
Il incombe à l´Office AI de déterminer un éventuel droit aux prestations.
Lorsque la personne assurée a présenté sa demande auprès de l’Office AI compétent, les personnes chargées du traitement des demandes examinent de manière approfondie, avec l’aide de services spécialisés externes, les éventuelles prestations auxquelles la personne assurée aurait droit. Ces prestations seront fournies en premier lieu sous forme de mesures de réadaptation. Si l’examen de la demande conclut au versement d’une rente, l’Office AI charge la caisse de compensation compétente d’en calculer le montant. Lorsque l’examen est terminé et que le montant de la rente a été fixé, l’Office AI communique sa décision par écrit à la personne assurée.
Chaque canton dispose d’un Office AI qui décide des prestations de l’AI auxquelles une personne assurée a droit. Quant au calcul et au versement des indemnités journalières et des rentes AI, ils relèvent de la caisse de compensation.
Elles doivent faire tout leur possible pour se réadapter.
Il est du devoir de la personne assurée de prendre personnellement des mesures de réadaptation et de faire en sorte que les coûts soient le moindre possible. Elle a le devoir de collaborer à toutes les mesures considérées comme raisonnables et en faciliter leur application. Elle doit aussi donner suite aux demandes de renseignements de l’Office AI. Ce dernier a la compétence d’inviter la personne assurée à se soumettre à une évaluation de sa situation professionnelle ou à un examen médical auprès des Services médicaux régionaux (SMR).
Faire opposition.
La personne assurée qui n’est pas d’accord avec la décision de l’Office AI peut faire opposition auprès de l’Office AI concerné. Si la décision sur opposition ne la satisfait toujours pas, elle peut faire recours auprès du Tribunal cantonal. Le jugement du tribunal cantonal peut être contesté auprès du Tribunal fédéral des assurances.
La prévoyance professionnelle, qui constitue le deuxième pilier, est obligatoire pour tous les salariés à partir d’un salaire minimum déterminé. Elle est mise en œuvre par les entreprises ou par des associations professionnelles, et ce sont les employeurs et les salariés qui, conjointement, la prennent en charge.
Elle vise à garantir, avec les ressources provenant du premier pilier et jusqu’à concurrence d’un certain revenu, le niveau de vie antérieur. On peut prévoir, dans le cadre de la prévoyance professionnelle, des prestations excédant le minimum fixé par les prescriptions de la loi fédérale sur la prévoyance professionnelle (LPP).
Les indépendants ont la possibilité de s’assurer facultativement en souscrivant une assurance-accidents pour indépendants (LAA).
La prévoyance individuelle constitue le troisième pilier. Elle doit permettre de compléter les prestations issues des deux premiers piliers et de garantir la réalisation d’objectifs personnels.
Les 1er et 2ème piliers étant insuffisants, chacun se responsabilisera pour financer sa retraite. Il existe une prévoyance individuelle liée et une prévoyance individuelle libre (“pilier 3a et pilier 3b”) :
Protégez-vous, ainsi que votre famille, contre les suites d’événements imprévisibles en concluant une assurance-vie risque en cas de décès et d’invalidité. Avec peu d’argent, vous aurez une couverture du risque élevée.
Pour préparer son avenir, le plus tôt sera le mieux : il est infiniment plus profitable de souscrire une assurance vie lorsqu’on est jeune et en bonne santé. C’est une manière intelligente de forcer le destin. L’une des solutions s’adresse particulièrement à ceux qui veulent protéger leurs proches des conséquences financières que pourrait entraîner leur décès.
Sachez également que le 3ème pilier peut être utilisé pour financer un bien immobilier grâce à l’amortissement indirect.
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